Le tableau présente des altérations qui témoignent de troubles d’adhésion entre la couche picturale et son support toile.
De nombreux soulèvements sous forme d’écailles sont visibles dans la partie basse du tableau et disséminés sur le reste de l’œuvre. Ils ont provoqué des lacunes de matière picturale. Ils sont à mettre en lien avec l’utilisation, à la précédente restauration, d’un adhésif de rentoilage trop tenseur qui a dû être réactivé par les mauvaises conditions de transport et de stockage (vol et conservation hors du château). La colle de pâte utilisée, colle à base de matière animale et végétale, a réagi aux variations de température et surtout d’humidité subies lors de ces différents déplacements non-sécurisés.
Malgré ces défaillances, et bien que le rentoilage soit très tendu, l’adhésion entre les deux toiles est toujours correcte et ne nécessitera pas de traitement.
De nombreux repeints, effectués lors de la dernière restauration, parsèment le tableau et sont visibles à l’œil nu, gênant par endroits la bonne lisibilité du sujet.
Le vernis quant à lui est légèrement oxydé et a perdu de sa transparence et son rôle protecteur.